Salut à tous,
Cela fait maintenant presque 2 semaines que mon marathon s’est achevé et pour tout vous dire, je n’en suis pas encore complètement remis physiquement … mon genou droit me fait quelques caprices, mais ça passera vite j’en suis certain.
Toujours est-il que je ne vous ai toujours pas raconté le déroulement de ma course… ! Alors c’est parti pour le récit détaillé de mon 1er marathon :
Samedi 12 Novembre 2011 – 22h07 – Athènes – Hôtel Electra :
Mon réveil est dans 6h30, oui, je sais que ce n’est pas idéal et que j’aurais du dormir un peu plus mais le stress et le fait de devoir tout préparer m’ont empêché de me coucher plus tôt.
Que fait-on la veille au soir d’un marathon ? D’abord on mange des pates (classique), puis on boit beaucoup d’eau, et surtout on prépare toutes ses affaires sans rien oublier. Voici à quoi ressemblait l’entrée de ma chambre d’hôtel avec l’ensemble du matériel prêt pour le lendemain matin :
Il est également conseillé d’avoir sur soi pendant la course ses temps de passages aux différents kilomètres pour s’assurer que l’on finira la course dans le temps visé. Une technique parmi d’autres est celle d’avoir un bracelet sur lequel on a écrit tous ses temps, pour ma part, j’ai choisi une technique ancestrale qui fait fureur en classe de CP : le feutre indélébile et mes mains…
Méthode mnémotechnique très efficace qui m’a valu quelques remarques amicales avant le départ de la part de coureurs russes ou encore grecs. Bref, indispensable pour savoir si l’on est dans les temps car vu l’état physique et mental d’un coureur après 35 km, il est impossible de commencer à faire du calcul mental.
Dimanche 13 Novembre 2011 – 5h10 – Athènes – Hôtel Electra :
Me voila réveillé et en train de prendre mon petit déjeuner dans le restaurant de l’hôtel ouvert spécialement pour les participants du marathon. Evidemment dans ces moments là on n’a pas très faim et on a l’esprit tourné vers la course comme c’est en fait le cas depuis des jours voire des semaines. Une fois le repas avalé, direction les bus de l’organisation qui nous mèneront à bon port, c'est-à-dire à la ville de Marathon. Tout au long du trajet, un cd en anglais nous explique les consignes à respecter une fois sur place. Le stress monte…
Dimanche 13 Novembre 2011 – 5h45 – Quelque part entre Athènes et Marathon :
Je suis dans le bus, et le trajet emprunté est exactement le même que celui que nous courrons quelques heures plus tard en sens inverse, je décide donc de ne pas regarder par la vitre. Néanmoins, je commence à observer que l’on descend pas mal… ce qui signifie que le parcours va bien monter… La bonne nouvelle !!
Nous arrivons donc à Marathon, et première observation évidente : il gèle ! La température est en dessous des 9°c et je suis en short. L’attente jusqu’à 9h (heure du départ) va être longue… Heureusement, un gymnase (enfin les vestiaires d’un gymnase) nous est ouvert afin d’attendre au chaud sans subir le vent plutôt violent et les vagues de pluie fine. Pour un premier marathon, la météo n’est clairement pas avec moi.
Dimanche 13 Novembre 2011 – 9h00 – Ville de Marathon :
Le départ est sur le point d’être donné, tout le monde s’applaudit, se serre la main, s’encourage, c’est bien ça l’esprit du marathon dont on m’avait tant parlé durant ces mois de préparation.
Je suis dans le 3ème bloc de départ. Pour les néophytes, les meilleurs coureurs (professionnels) sont les premiers à partir de la ligne de départ puis les autres coureurs sont classés par niveau dans les différents blocs suivants sachant qu’il y en a 8 au total.
3 minutes d’attentes pour que les deux premiers blocs partent, puis c’est à nous, le coup de feu est sur le point de retentir pour notre bloc, il fait froid mais je suis bouillant, nous sommes des milliers mais j’essaye de me retrouver seul avec moi-même… Je pense à la collecte contre le cancer qui a été un succès mais aussi une pression supplémentaire…PAN ! C’est parti…
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